Ledieu du carnage résumé par chapitre. Demandé Par Admin @ 18/07/22 & Vu Par 22 Personnes. le dieu du carnage résumé par chapitre. Answer: le dieu du carnage résumé par chapitre. Questions similaires. Voyage au centre de la terre résumé chapitre 1. Demandé Par Admin @ 26/07/22 & Vu Par 11 Personnes. Quelle est la différence entre un séisme et un Portrait de l'auteur Hervé Bazin. Source Vipère au poing, un roman en partie autobiographique Vipère au poing est un roman qui a été écrit par Hervé Bazin. Il est paru en 1948. Même si le principe de l’autobiographie est détourné, puisque l’auteur ne parle pas directement en son nom mais en celui de Jean Rézeau son narrateur, son récit s’inspire largement de ce qu’il a vécu. D’ailleurs, originaire de l’Anjou, son histoire se place dans la même région. Il écrira par la suite deux autres romans La mort du petit cheval et Cri de la chouette, pour ainsi aboutir à une trilogie sur la famille Rézeau. Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est partiRésumé de Vipère au poing Jules Sitruck dans le rôle de Brasse-Bouillon, enfant. Film de Philippe de Broca, "Vipère au poing", sorti en 2004. Des retrouvailles de mauvais augure En 1922, Jean Rézeau, dont le surnom est "Brasse-Bouillon", découvre une vipère et l'étouffe de ses mains. 25 ans plus tard, il décide de raconter sa jeunesse et ainsi d’expliquer ses rapports avec sa famille, en décrivant leur quotidien lorsqu’ils vécurent à La Belle Angerie, un vieux château familial. Chez sa grand-mère paternelle, son frère aîné, Ferdinand, et lui, ont passé, parmi des domestiques dévoués, quelques années d'enfance heureuses. Leurs parents et leur plus jeune frère séjournaient quant à eux en Chine. Son père enseignait en effet le droit international dans une université chinoise. Mais tout bascule lorsque Jean a huit ans sa grand-mère meurt d'une maladie des reins. Ses parents doivent donc rentrer de Chine, à la Belle Angerie. Lui et son frère ont au départ très hâte de revoir leurs parents et de découvrir ce petit frère, Marcel, qu'ils ne connaissent pas. Sauf que les retrouvailles vont très vite les décevoir à peine descendue du train, leur mère les repousse violemment et en vient même à les gifler, leur ordonnant ensuite de porter les valises. Et l’attitude de Marcel n’est pas chaleureuse. Seul leur père les embrasse. Un quotidien strict, sans confort ni tendresse Les nouvelles règles de vie instaurées par leurs parents et surtout leur mère sont drastiques. Ils ne peuvent manger que de la soupe, ne doivent consacrer leurs heures libres qu’à l’entretien du parc du domaine, se rendre à la messe tous les jours et, même au niveau vestimentaire, leurs conditions sont réduites. En effet leurs chaussures sont remplacées par des sabots grossiers, et ils sont aussi tondus, soit disant par mesure d’hygiène. Très vite ils commencèrent ainsi à souffrir du froid, de la faim, et se sentent privés de tous plaisirs puisque même tous leurs objets personnels leur sont confisqués. L’humiliation est aussi physique puisque leur mère n’hésite pas à les battre, quel que soit le prétexte. Ils en viennent ainsi à haïr profondément leur génitrice, qu’ils surnomment Folcoche la contraction de folle » et de cochonne ». Même s’ils passent exceptionnellement de bons moments avec leur père, qui se place à l’opposé du caractère agressif de sa femme, lui se contente de rester en retrait en se réfugiant dans son bureau pour s’occuper de sa collection d’insectes, ayant finalement lui aussi peur de Folcoche. Leurs précepteurs se succèdent mais leur mère finit par en trouver un qui lui convient l’abbé Traquet. Ferdinand et Jean lui donnent aussitôt le surnom de BVII. Celui-ci suit les strictes recommandations de leur mère, et il commence par fouetter Frédie, en raison des provisions trouvées dans sa chambre, rassemblées lorsque Folcoche se trouvait à l’hôpital. Mais Brasse-Bouillon ne reste pas inactif en cachette il réconforte son frère aîné. Ensuite, Brasse-Bouillon met son plan à exécution. Il jette le trouble chez Folcoche en lui laissant croire que le précepteur a vraiment été très clément avec le fautif. Puis, pour le contrarier il suggère au précepteur que sa mère le prend pour un simple domestique. Enfin, il obtient de son père que Frédie bénéficie d'une amnistie. C’est une petite victoire. Folcoche, interprétée par Catherine Frot, dans le film de Philippe de Broca 2004. Source Rezo Films La longue bataille entre Folcoche et Brasse-Bouillon Malheureusement, en raison de son audace Jean est devenu le principal souffre-douleur de Folcoche. Elle multiplie les humiliations à son égard et lui, les représailles. C'est la "guerre civile". À l'actif de Folcoche les soupes épouvantablement salées, les habits de son fils qu'elle déchire, l’accusant ensuite de négligence. Brasse-Bouillon n’abandonne pas la bataille il déchire la collection de timbres de Folcoche et arrose ses fleurs avec de l'eau de Javel. Pendant les repas, il réussit à soutenir son regard de plus en plus longtemps. Et pour faire payer à leur mère sa piété perfide, les frères s’allient et se défoulent dans les églises ils jettent les missels dans les bénitiers, détraquent les horloges, couvrent les murs de graffitis... Puis c'est la guerre "alimentaire". Folcoche leur donne à manger des aliments avariés et accuse ses enfants d'avoir voulu empoisonner les chevaux. Cela se retourne contre elle car cette accusation donne des idées aux enfants. Ils versent 100 gouttes de belladone dans le café de leur mère pour l'empoisonner. Mais celle-ci, qui a souvent utilisé ce médicament durant sa maladie, n'aura qu'une "simple" colique. Les enfants ne désarment pas après leur tentative d’empoisonnement, ils tentent de la noyer lors d’une promenade sur la rivière. Folcoche en réchappe miraculeusement. Folcoche, qui comprend qu'elle a échappé par deux fois à la mort, décide de se venger. Elle demande à l'abbé Traquet de fouetter Brasse-Bouillon, qu'elle soupçonne d'être le meneur. Il se barricade dans sa chambre et s'enfuit la nuit venue. La fugue de Brasse-Bouillon Il parvient à se rendre à Paris chez ses grands-parents maternels, les Pluvignec. Il est impressionné par ce sénateur, sa fortune, mais est incommodé par sa vanité. M. Pluvignec, lui, est amusé par l'audace de son petit-fils et il promet d'œuvrer pour réconcilier l'enfant et sa famille. Jacques Rezeau, le père, arrive à Paris pour chercher son fils et, à la grande surprise de ce dernier, il n'exprime aucune colère, juste de l’embarras. Jean en vient presque à regretter que ce ne soit pas Folcoche qui ait fait le voyage. Certes, il la déteste, mais elle, elle aurait fait preuve d'autorité et de fermeté. Brasse-Bouillon revient avec son père à la Belle Angerie. L'ambiance est plutôt à l'indifférence. Il prend alors l'habitude de se réfugier sur la plus haute branche d'un arbre de la propriété. Ce refuge, où il se rend très souvent lui permet d'analyser la nouvelle situation. Il sait que maintenant son combat contre Folcoche a changé de nature. Sa corpulence d'adolescent, ses initiatives, son assurance et son sens de la provocation impressionnent Folcoche. Il rêve d'être bientôt exclu de la famille. Alice Sapritch dans le rôle de Folcoche. Image extraite de l'adaptation de Pierre Cardinal en 1971. De la haine en héritage Les travaux recommencent à la Belle Angerie il faut désherber les allées du parc, cirer les parquets du salon... Pourtant un anniversaire va modifier le quotidien. Cela fait vingt-cinq ans que le vénérable René Rezeau a été élu à l'Académie française. Jacques Rezeau, le père de Jean, souhaite organiser une grande cérémonie familiale pour fêter l'illustre octogénaire. Le jour de la fête, il faut écouter un discours assommant de trois heures. Jacques Rezeau profite de cette journée pour vanter les valeurs de la bourgeoisie et de la famille. Jean, pour sa part, a trouvé cette cérémonie désuète et incongrue. La haine qu'il éprouvait pour ses proches s'étend maintenant à toute sa famille et à toute la bourgeoisie. Brasse-Bouillon et Folcoche se ménagent quelque peu. Jean a maintenant quinze ans et commence à désirer les femmes. Il jette son dévolu sur Madeleine. Un dimanche d'été, en fin d'après-midi, il parvient à la séduire sous l'oeil attentif de Frédie qui, à la fois, contrôle le voisinage et s'assure de la réussite de son frère. Pendant quelques semaines, Jean savoure sa conquête, mais très vite il s'irrite des marques de tendresse de Madeleine. Pour lui, les femmes ne peuvent être différentes de sa mère, c'est pourquoi il s'en méfie. Finalement, les trois garçons vont partir comme internes chez les Jésuites au Mans. Reste une haine définitive entre Folcoche et Jean. Cette animosité a façonné pour toujours la personnalité du narrateur. Il n'a plus confiance en rien ni en personne. Il quitte la Belle-Angerie "une vipère au poing". Vipèreau poing d'Hervé Bazin - Chapitre 16: Commentaire et Analyse de texte . de Fabien lePetitLitteraire et Fabien Hauret-Clos. Poche. 9,99 € 9,99 € Recevez-le vendredi 8 avril. Livraison à 0,01€ par Amazon. Autres vendeurs sur Amazon 7,00 € (3 offres de produits d’occasion et neufs) Autre format: Format Kindle. HERVE BAZIN//VIPERE AU POING//BERNARD
Livres Ebooks & liseuses Nouveautés Coups de cœur Livres à prix réduits Bons plans Papeterie Jeux Reprise de livres Vipère au poing, c'est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et par ses frères à leur mère, une femme odieuse qu'ils... Lire la suite 5,90 € Poche Actuellement indisponible 8,75 € Ebook Téléchargement immédiat 3,49 € Téléchargement immédiat 4,49 € Grand format Actuellement indisponible 22,40 € Livre audio Actuellement indisponible 17,00 € Actuellement indisponible 18,80 € En stock en ligne Livré chez vous à partir du 30 août Vipère au poing, c'est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et par ses frères à leur mère, une femme odieuse qu'ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d'Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d'emblée parmi les écrivains les plus lus du XXe siècle. Date de parution 11/09/2018 Editeur Collection ISBN 978-2-253-23761-7 EAN 9782253237617 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 240 pages Poids Kg Dimensions 11,0 cm × 17,8 cm × 1,0 cm
Vipèreau poing d'hervé bazin : chapitre 16 par Fabien Hauret-Clos aux éditions Lepetitlitteraire.fr. Plongez-vous dans l¿analyse du chapitre 16 de Vipère au poing d¿Hervé Bazin pour approfondir votre compréhension de l¿¿uvre !Que retenir du chapitre 16 de Vipèr Bazin Vipère au poing Version Effacer Mettez toutes les chances de votre côté et pensez au pack réussite ! Informations complémentaires Informations complémentaires Auteur Bazin Version Pack réussite, Fiche de lecture, Résumé

Vipèreau poing , l’écrit d’une maltraitance. 18 Sous une description quasi naturaliste de sa campagne d’enfance et des mœurs de l’époque, Bazin livre une pensée très fine et critique, conférant ainsi au roman une dimension d’étude psychologique d’un fonctionnement intrafamilial maltraitant.

Vipère au poing est un film dramatique français réalisé par Philippe de Broca, sorti en 2004 et adapté du roman autobiographique d'Hervé Bazin, mettant en scène Catherine Frot dans le rôle de Folcoche, Jacques Villeret dans le rôle du père, et le jeune Jules Sitruk dans le rôle de Jean. C'est la seconde adaptation du roman, une première fut réalisée par Pierre Cardinal pour la télévision en 1971 avec Alice Sapritch dans le rôle de Folcoche et Dominique de Keuchel dans le rôle de Jean. Sommaire 1 Biographie de l'auteur 2 Synopsis 3 Contexte historique 4 Lien avec d'autres oeuvres similaires Biographie de l'auteur[modifier modifier le wikicode] Hervé Bazin est né en 1911 et mort en 1996 d'un père docteur et enseignant en Indochine et d'une mère députée autoritaire à l'image du personnage du roman. Les rapports conflictuels qu'il a eus avec sa mère pendant son enfance lui inspirent Vipère au poing en 1948. Synopsis[modifier modifier le wikicode] Le film débute avec Paule Rézeau, âgée et mourrante. La voix-off est celle de Jean, adulte. Avec un retour en arrière en 1922, il se met à raconter l'histoire du retour de ses parents de Chine, suite au décès de leur grand-mère paternelle qui s'occupait de lui et de son grand-frère Ferdinand, dit "Freddy", depuis leur plus tendre enfance. Dès que les parents descendirent du train, Paule se montre déjà très désagréable avec ses deux fils. Jean et Freddy rencontrent leur petit frère Marcel, que Freddy décide de surnommer "Cropette", parce que pour lui, chaque membre de la famille doit avoir un surnom. Arrivés à la demeure familliale, la "Belle Angerie", la mère met en place un règlement que doit respecter leurs enfants faire disparaitre le chauffage de leur chambre, ne plus dormir avec un oreiller, se tenir droit à table.... Jean et Freddy ne dormiront plus dans la même chambre. Après de multiples punitions et tortures infligées par leur mère, les trois enfants décideront de la surnommer "Folcoche", association de folle et cochonne. Ils se rebelleront contre elle, ils écrieront les initiaux " "Vengeance à Folcoche" partout, Jean la défie en la fixant dans les yeux à table et s'enferme dans sa chambre. A la fin du film, Folcoche, âgée, meurt comme on nous le montre au début avec le livre de Vipère au poing qui se ferme. Contexte historique[modifier modifier le wikicode] Le roman se situe au début du 20ème siècle. Hervé Bazin y raconte l'histoire d'une famille bourgeoise qui règne sur ses terres et ses paysans. L'action se déroule en Anjou; l'histoire se présente sous forme d'un huis clos, l'intrigue tournant autour de cinq personnages principaux, les parents et leurs trois enfants. L'auteur y raconte en particulier les rapports qu'il tient avec sa mère tyrannique. Le roman est adapté deux fois. Lien avec d'autres oeuvres similaires[modifier modifier le wikicode] Parmi les romans autobiographiques sur l'enfance, il existe Poil de carotte de Jules Renard autre roman racontant le destin d'un enfant maltraité par sa mère, L'ami retrouvé de Fred Ullmann ou encore L'enfant de Jules Vallès.

HERVEBAZIN : VIPERE AU POING (RESUME) - 02, 2021 · > Vipère au poing, de Hervé Bazin Document envoyé le 10-07-2011 par Stéphanie Thomas Corrigé du devoir bilan type Brevet (extrait du chapitre XX du roman Vipère au poing, de H. Bazin.) > Vipère au poing, de Hervé Bazin Document envoyé

Fiche de lecture sur vipère au poing Delphine Leloup Téléchargement immédiat Format ePub Sans DRM Résumé Tout ce qu'il faut savoir sur Vipère au poing d'Hervé Bazin ! Retrouvez l'essentiel de l'?uvre dans une fiche de lecture complète et détaillée, avec un résumé, une étude des personnages, des clés de lecture et des pistes de de manière claire et accessible, la fiche de lecture propose d'abord un résumé chapitre par chapitre du roman, puis s'intéresse tout particulièrement à Jean et à sa mère, qui entretiennent une relation haineuse. On étudie ensuite la dimension autobiographique de l'?uvre, ainsi que sa portée initiatique, avant d'aborder la critique formulée par Mauriac à l'encontre de la famille bourgeoise. Enfin, les pistes de réflexion, sous forme de questions, vous permettront d'aller plus loin dans votre étude. Une analyse littéraire de référence pour mieux lire et comprendre le livre ! Caractéristiques techniques NUMERIQUE Éditeurs Lemaitre Publishing Auteurs Delphine Leloup Parution 31/08/2011 Nb. de pages 13 Contenu ePub EAN13 9782806222411 Avantages Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles Résumé Caractéristiques techniques Nos clients ont également acheté Vipèreau poing est le premier roman d'Hervé Bazin. Celui-ci l'a rendu immédiatement célèbre. Il a été publié en 1948, et est le premier volet d'une trilogie qui raconte successivement l'enfance de Jean Rezeau, sa vie de jeune adulte puis celle d'homme d'âge mûr (jusqu'à la mort de sa mère Folcoche). Cette trilogie (Vipère au poing Vipère au poing, c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus. DécryptezVipère au point d'Hervé Bazin avec l¿analyse du Que faut-il retenir de Vipère au point, le célèbre roman autobiographique d'Hervé Bazin? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette ¿uvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : ¿ Un résumé Vipère au poing Auteur Hervé Bazin Genre Roman autobiographique Éditeur Grasset Collection Pourpre Lieu de parution France - Paris Date de parution Juin 1948 Illustrateur Caroline Ledoux Nombre de pages 237 Chronologie La Mort du petit cheval Vipère au poing est un roman largement autobiographique[Note 1] d'Hervé Bazin, sorti en 1948. Le livre décrit l'enfance et l'adolescence du narrateur, Jean Rezeau Brasse-Bouillon ». Ce dernier décrit ses rapports avec sa famille, et notamment sa mère Paule Rezeau, née Pluvignec Folcoche » contraction de folle et de cochonne, cruelle et peu aimante. Ce roman est un huis clos entre la mère indigne, les trois enfants martyrisés, le père lâche et un précepteur changeant. Résumé Durant l'été 1922, Jean et Ferdinand sont élevés par leur grand-mère paternelle dans le château familial de la Belle-Angerie, dans la région de Segré, au nord d'Angers. La mort de leur grand-mère oblige leurs parents, Jacques et Paule Rezeau, à quitter la Chine où le père enseigne dans une université de Shanghai, pour revenir s’occuper de leurs enfants. Avec impatience et curiosité, les deux enfants attendent leurs parents et le petit frère qu’ils ne connaissent pas sur le quai de la gare. En se jetant sur leur mère pour l’embrasser, ils se font violemment repousser par cette dernière qui souhaite descendre tranquillement du train. Leur nouveau petit frère, Marcel, leur adresse un salut presque froid. Seul leur père les embrasse. De retour au château, la famille et le personnel sont convoqués dans la salle à manger pour écouter la nouvelle organisation de la famille le père annonce un emploi du temps spartiate, avec messe dans la chapelle privée dès le commencement de la journée, vers 5 h, et à son achèvement vers 21 h 30. Pendant la journée, les études sont dispensées par l'abbé qui vit avec eux. Soudain, le père prend prétexte d’avoir des mouches à piquer pour se retirer, laissant ainsi son épouse, Paule, annoncer ses propres directives les enfants n’auront plus le droit au café au lait le matin mais à la soupe, ils auront les cheveux tondus par mesure d'hygiène et, par sécurité, elle ôte les poêles, les édredons et les oreillers dans leur chambre. Elle leur confisque tous leurs objets personnels. Quant aux heures de récréations, elles doivent être consacrées à l'entretien du parc. Pour ne pas user leurs chaussures et chaussettes, elle leur impose le port de lourds sabots, qu'ils peuvent » porter avec de la paille s'il fait froid. En peu de temps, les enfants sont affamés, frigorifiés, privés de tout confort, de toute tendresse, et constamment sujets à des brimades, punitions ou humiliations de la part de leur mère, sous l'œil de leur père qui semble préférer ne rien voir pour éviter un conflit avec son épouse. Au cours des repas, elle n’hésite pas à piquer violemment un de ses fils avec la fourchette s'ils n’adoptent pas une tenue qu'elle considère correcte. Quand la gouvernante tente de s’interposer, Paule la renvoie immédiatement, comme elle l'a déjà fait pour tout le personnel, à l’exception de Fine, la vieille cuisinière, à sa merci du fait qu'elle est sourde et muette. Les enfants qui détestent leur mère lui trouvent le surnom qu'elle porte dorénavant en permanence Folcoche », contraction de Folle et Cochonne. Ils gravent partout où ils le peuvent des VF rituels, signifiant Vengeance à Folcoche. Jean, le narrateur, est le fils qu'elle déteste le plus car il fait preuve d'une certaine audace, notamment en la fixant intensément pendant les repas, rituel » que les frères appellent pistolétade ». Lorsque Folcoche doit être hospitalisée en raison de graves problèmes rénaux, les enfants exultent, espérant que leur mère mourra de son mal, mais contre toute attente, elle survit. Toutefois, ayant laissé la maison suffisamment longtemps pour que les châtiments corporels ne soient plus assez efficaces sur ses fils, Mme Rezeau tente alors de séparer le trio en les montant les uns contre les autres. Ainsi, durant une expédition à laquelle ne participent que M. Rezeau, Jean et Freddie, elle profite pour obtenir de Marcel qu'il lui révèle une cachette dans laquelle les trois frères dissimulaient différents objets et nourriture dérobés. A leur retour, Jean et Freddie apprennent la trahison de Cropette et l'arrivée d'un nouvel abbé, surnommé par les enfants B VII, particulièrement cruel. Freddie doit assumer seul la responsabilité du vol des objets et de la nourriture et est fouetté. Dépités par la tournure des événements, les enfants tentent alors de tuer Folcoche. Ils cherchent dans un premier temps à l'empoisonner avec ses propres médicaments, mais la tentative se solde par un échec. Par la suite, lors d'une sortie en bateau, Brasse-Bouillon s'arrange pour faire tomber Folcoche dans la rivière de l'Omée. Paule, qui ne sait pas nager, parvient pourtant à s'en sortir. Folle de rage, elle cherche à faire fouetter Jean qui se barricade dans sa chambre puis s'enfuit durant la nuit afin de demander l'arbitrage de ses grands-parents maternels. La rencontre avec les parents de Folcoche est une déception pour le héros qui peut mesurer à quel point ceux-ci n'accordent aucune importance, ni à leur fille, ni à leurs petits-enfants. Finalement, Jean est ramené à la Belle Angerie par son père. Au comble du conflit qui les oppose, Folcoche tente de faire envoyer Jean dans une maison de redressement en dissimulant son propre portefeuille dans une cachette de la chambre des enfants, mais Jean - qui l'a vue faire - le lui restitue immédiatement et parvient à la convaincre de l'envoyer, lui et ses frères, au collège. Acculée, Folcoche doit céder. L'épilogue trace le parallèle entre la vipère réelle du début de l'histoire et celle, symbolique, représentant sa propre mère. Brandissant cette victoire contre la tyrannie maternelle, le narrateur conclut par ces mots "Merci ma mère. Je suis celui qui marche, une vipère au poing." Un roman autobiographique Dès la sortie du roman, Hervé Bazin le déclare autobiographique ; cependant, quand sortent les deux autres romans La Mort du petit cheval et Cri de la chouette formant la trilogie de la famille Rezeau, il modère ses propos et affirme que ce ne sont que des romans bien qu'ils soient largement inspirés de son enfance douloureuse auprès d'une mère sèche et autoritaire. Le contexte géographique Bazin situe le roman à Soledot, village proche de Segré en Anjou. Jean et ses frères ainsi que leurs parents, Fine, et les curés successifs apparus dans le roman vivent dans un manoir relié à une chapelle et à une boulangerie qu'ils appellent de façon très méliorative La Belle Angerie ». Hervé Bazin a lui-même grandi dans une propriété près de Segré, dans la commune de Marans, qui peut donc être identifiée au Soledot du roman. La famille Bazin y possédait une propriété, le Patys ou Pâtis, un petit château de la seconde moitié du XIXe siècle[1]. Une ferme située à proximité se nomme par ailleurs la Belle Angerie[2]. La description qui est faite de la Belle Angerie est plutôt fidèle à l'apparence du Patys, avec ses deux tourelles, ses verrières et le ruisseau qui coule à proximité, l'Ommée[1],[3]. En outre, de nombreux lieux existant réellement autour de Marans sont mentionnés au fil du roman, comme Bécon-les-Granits, Les Ponts-de-Cé ou Candé. Le contexte familial Hervé Bazin présente la famille Rezeau comme descendante d'un Claude Rezeau[4], et d'une famille "de Tanton". Cela est aussi le cas comme en témoigne la généalogie de la famille Bazin Claude Bazin, aïeul de l'auteur, né en 1645 a épousé une demoiselle de Tanton de La Gaugrières. La seule différence entre le roman et la réalité réside dans le fait que Bazin s'appelait en réalité Jean-Pierre Hervé-Bazin ; son père était Jacques Hervé-Bazin, fils de Ferdinand Hervé et Marie Bazin[5]. Le patronyme "Rezeau" rappelle le nom du château qui a appartenu à des ancêtres d'Hervé Bazin, le château Rezeau à Andard[6]. Dans le roman, peut-être pour des raisons de simplification, Bazin crée l'histoire de la famille Rezeau, dont le domaine se transmet de père en fils. Chez les Hervé-Bazin, en fait, le Pâtis s'est transmis par sa grand-mère. L'académicien René Rezeau du roman qui est un frère du grand-père paternel de Jean, est dans la réalité l'académicien René Bazin, frère de la grand-mère paternelle. Entre le roman et la véritable famille d'Hervé Bazin, les prénoms et noms des personnages sont souvent à peine modifiés. Par exemple, la famille Rezeau est composée de Jacques Rezeau docteur en droit et Paule Pluvignec, et de leurs enfants Ferdinand dit Chiffe, Jean dit Brasse-Bouillon et Marcel dit Cropette. La famille Hervé-Bazin est composée, elle, de Jacques Hervé-Bazin aussi docteur en droit et Paule Guilloteaux, et leurs enfants, Ferdinand, Jean-Pierre et Pierre. À noter que dans l'édition "J'ai Lu", Hervé Bazin fait un lapsus repris par l'éditeur en écrivant "Pierre" pour désigner "Marcel" dans le dernier chapitre de Vipère au poing. Les noms et prénoms des oncles et tantes de Hervé Bazin n'ont également été que très peu modifiés, comme Michel Hervé-Bazin, protonotaire apostolique, qui apparaît avec la même fonction cléricale dans le roman, avec pour identité Michel Rezeau. Les nombreux témoignages de l'écrivain, ainsi que de sa fille, Catherine, elle aussi écrivain, réaffirment la cruauté de Folcoche, confirmant ainsi le caractère autobiographique du roman. Adaptations à l'écran L'œuvre d'Hervé Bazin a fait l'objet de deux adaptations, l'une pour la télévision, l'autre pour le cinéma, qui ont conservé le titre du roman. La première adaptation[7] a été diffusée à la télévision en 1971, dans une réalisation de Pierre Cardinal, avec Alice Sapritch qui y interprète une Folcoche marquante. La seconde adaptation est sortie sur les écrans en 2004, dans une réalisation de Philippe de Broca, avec Jacques Villeret et, dans le rôle de Folcoche, Catherine Frot. Suite Ce roman, écrit dans un français exemplaire, est étudié par les collégiens français et reste une référence sur l'enfance difficile. Il est suivi de La Mort du petit cheval, qui relate le passage à l'âge adulte du héros et sa transformation par l'amour et la paternité, puis de Cri de la chouette, qui voit, vingt ans après, l'arrivée de Folcoche dans la famille recomposée de Jean et les troubles que provoque son affection tardive et maladroite pour son fils. Éditions Première édition imprimée Hervé Bazin, Vipère au poing, Paris, Bernard Grasset, coll. Pourpre », 1948, 256 p. BNF 41623141 Livre audio Hervé Bazin auteur et Pierre Vaneck narrateur, Vipère au poing, Paris, Auvidis, 1988 EAN 329-84-9000-704-4, BNF 38145428Support 4 cassettes audio ; durée non connue ; référence éditeur Auvidis Z125 AD 803. Hervé Bazin auteur et Pierre Vaneck narrateur, Vipère au poing, Paris, Auvidis, 1995 EAN 329-84-9000-704-4, BNF 38145428Support 5 disques compacts audio ; durée 5 h 38 min environ ; référence éditeur Auvidis AZ704 AD 104. Hervé Bazin auteur et Pierre Vaneck narrateur, Vipère au poing, Paris, Naïve, 3 juin 2004 EAN 329-84-9000-759-4Support 5 disques compacts audio ; durée 5 h 38 min environ ; référence éditeur non connue.[Note 2] Sources Notes ↑ Voir aussi l'article autofiction ↑ Naïve est le repreneur de l'ancien catalogue d'Auvidis. Références ↑ a et b Base Mérimée Demeure dite le Pâtis ↑ Ouest-France, Hervé Bazin Marans se souvient de son romancier, 20 décembre 2012 ↑ Vipère au Poing ↑ Peut-être est-ce une allusion au capitaine de l'armée de Charette, en Vendée, Pierre Rezeau, qui a bien existé. ↑ Hervé Bazin, Abécédaire, article Bourgeoisie paléo » ↑ Pierre-Louis Augereau, Les Secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, page 312 ↑ Vipère au poing sur Voir aussi Articles connexes Poil de carotte 1894, roman autobiographique de Jules Renard Liens externes xhp8pYN.
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