Lacouleur bleue et sa signification dans les diffĂ©rentes cultures. La symbolique de la couleur bleue existe dans beaucoup de cultures et de traditions : Le bleu est associĂ©, avec la fleur de lys, Ă la monarchie capĂ©tienne : les monarques rĂšgnent selon le droit divin : la loi du ciel. En hĂ©raldique, le bleu est dit âAzurâ.Passer au contenu Le FestivalBilletterieNewsGalerieNous soutenirIls sont venusSponsorsPratiqueBĂ©nĂ©volatContact Joachim PastorChristine Moser2021-12-01T092716+0100 Billetterie Programme BĂ©nĂ©voles Joachim Pastor 26 fĂ©vrier 2022 Salle Communale 0h00 Vers lâinfini et lâau-delĂ ! Pour Joachim Pastor, la musique a une vocation intemporelle elle nâest pas une question de modes, de tendances ou de sorties hebdomadaires. Elle prend sa signification et son importance dans la durĂ©e. CrĂ©ateur du label français Hungry Music aux cotĂ©s de Worakls et NâTO, avec qui il partage le goĂ»t et la scĂšne de la techno mĂ©lodique, Joachim a toujours cultivĂ© un son personnel, hypnotique et racĂ©, trĂšs facilement reconnaissable. Câest grĂące Ă son parcours au conservateur, oĂč il Ă©tudiera pendant plus de 10 ans, que Joachim Pastor dĂ©veloppe son perfectionnisme et soucis du dĂ©tail. Il aime les instruments et sâamuse Ă des expĂ©rimentations phonique grĂące aux logiciels de musique. Tel un chercheur, il prend quelques recettes ici et lĂ dans ses inspirations ; Daft Punk, Sonata Artica, Jean-Michel Jarre, et ajoute les ingrĂ©dients quâoffrent les logiciels. De fil en aiguille, ces dĂ©couvertes deviennent lâexpression de sa sensibilitĂ© Joachim devient un producteur de musique Ă©lectronique reconnu, Ă la touche artistique clairement identifiable classique et orchestrale dans lâagencement de ses harmonies, prĂ©cise et directe dans ses mĂ©lodies. official website facebook instagram
17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 1036 PubliĂ© en 1961, l'ouvrage d'Emmanuel LĂVINAS, sous-titrĂ© Essai sur l'extĂ©rioritĂ©, est souvent prĂ©sentĂ© dans le monde universitaire comme l'une des oeuvres majeures de la philosophie du XXĂšme siĂšcle. Ses sources sont Ă la fois judaĂŻques L'Etoile de la RĂ©demption, de 1927, Ă©crit par Franz ROSENZWEIG accompagne sa mĂ©ditation et proprement philosophiques HUSSERL, le HEIDEGGER d'Ătre et Temps, mais aussi le DESCARTES de la troisiĂšme MĂ©ditation et le PLATON du "Bien d'au-delĂ de l'essence". il s'agit de la thĂšse universitaire du philosophe. Sa lecture peut ĂȘtre difficile, d'abord parce que parfois le livre suppose connue nombre de concepts phĂ©nomĂ©nologique, quoique commencer par ses derniers Ă©crits aide beaucoup Ă le comprendre. Ensuite parce que dans certaines Ă©ditions, les fautes de syntaxe, de grammaire et de ponctuation peuvent laisser perplexe. En outre, il ne comporte, Ă l'inverse des exigences des textes universitaires, ni bibliographie, ni notes rĂ©fĂ©rencĂ©es en bas de page sauf pour les toutes premiĂšres pages... Suivant de prĂšs Franz ROSENZWEIG 1886-1929, philosophe et thĂ©ologien juif allemand, le philosophe français revient de maniĂšre contestataire sur le prĂ©supposĂ© dans l'ensemble de la philosophie occidentale d'un acheminement vers une totalitĂ© dont le systĂšme hĂ©gĂ©lien marque l'aboutissement. Pour lui, TotalitĂ© est toujours issu d'un mouvement violent de rĂ©duction de l'Autre au MĂȘme. Un tel mouvement est nommĂ© "guerre" "Dure leçon des choses, la guerre se produit comme l'expĂ©rience pure de l'ĂȘtre pur, Ă l'instant mĂȘme de sa fulgurante oĂč brĂ»lent les draperies de l'illusion". Il recherche une subjectivitĂ© "fondĂ©e dans l'idĂ©e de l'infini" qu'il s'efforce de dĂ©gager, comme seule capable de faire irruption au sein de la totalitĂ© et d'en briser l'hĂ©monie. "Insuffisante de la totalitĂ©" qui ne provient pas du Moi mais du surgissement de "l'infini d'Autrui".Pour Francis WYBRANDS, c'est une pensĂ©e du visage qui s'affirme dans TotalitĂ© et Infini. "Autrui, ici; n'est pas l'alter ego, l'autre moi que je rencontre dans les luttes, plus ou moins pacifiques, du monde quotidien. Le rapport Ă autrui, dont le face-Ă -face est la modalitĂ© la plus exemplaire, ne saurait se dire en effet dans les termes par lesquels s'affirment les rapports aux choses du monde. Le visage auquel TotalitĂ© et Infini consacre des pages inoubliables n'est pas de l'ordre du perceptible il "est prĂ©sent dans son refus d'ĂȘtre contenu. Dans ce sens, il ne saurait ĂȘtre compris, c'est-Ă -dire englobĂ©". Le "visage parle", il est d'emblĂ©e "expression", injonction Ă dire, Ă rĂ©pondre. En lui, dans sa nuditĂ© qui surgit derriĂšre toutes les poses qu'il prend afin d'essayer d'effacer sa vulnĂ©rabilitĂ© inaliĂ©nable, la transcendance de l'infini se donne comme "Ă©piphanie". "Le visage ouvre le discours originel dont le premier mot est obligation qu'aucune "intĂ©rioritĂ©" ne permet d'Ă©viter". Plus fondamentale que l'ontologie, l'Ă©thique est la "source du sensĂ©", souvent dĂ©niĂ©e par les philosophes qui ont tout misĂ© sur une connaissance rĂ©duisant le tout de l'expĂ©rience Ă la visibilitĂ© du donnĂ©. Tout comme Kant, LĂ©vinas ne cherche pas Ă constituer une morale. PlutĂŽt, il en cherche le sens ou les conditions de possibilitĂ©s Ă partir d'analyses de style phĂ©nomĂ©nologique, d'approches concrĂštes dont la fĂ©conditĂ© et l'originalitĂ© font le prix d'une oeuvre qui, quoique difficile, a fini par conquĂ©rir de nombreux lecteurs, y compris parmi les non-philosophes. Les deux grands livres suivants Autrement qu'ĂȘtre ou au-delĂ de l'essence, 1974 et De Dieu qui vient Ă l'idĂ©e, 1982, fourniront la concrĂ©tise des analyses prĂ©cĂ©dentes. L'importance de l'oeuvre d'Emmanuel LĂ©vinas, en une Ă©poque qui doute de ses fondements spirituels, est considĂ©rable. Il aura permis de poser Ă nouveaux frais la question de la transcendance et celle du rapport Ă autrui, sans tomber dans la thĂ©ologie ou le moralisme." S'ouvrant sous le signe de l'opposition du "MĂȘme" et de "l'Autre", et opposant partout Ă la "philosophie du Neutre" et Ă toutes les figures concrĂštes de l'existence humaine qui lui paraissent y ressortir "intĂ©rioritĂ© et Ă©conomie", le "Moi", la "connaissance", le "travail", la jouissance", la "possession", la "demeure"..., toutes figures relevant de la "TotalitĂ©", les figures autres de l'"extĂ©rioritĂ©", celles de l'ouverture Ă la "transcendance" et Ă l'"Infini", ce livre dĂ©voile la dimension "Ă©thique", celle de l'exposition Ă l'"extĂ©rioritĂ©", Ă la rencontre de l'"Autre" dans l'"Ă©piphanie du Visage". Il dĂ©couvre par lĂ , dans la transcendance caractĂ©ristique de l'"Au-delĂ du Visage", la dimension de l'"Infini", Ă travers quelques unes de ses figures concrĂštes l'amour, la fĂ©conditĂ©, la faillite et la fraternitĂ©, s'orientant ainsi "au-delĂ de l'ĂȘtre" vers "l'ĂȘtre comme bontĂ©". NathanLa premiĂšre section de TotalitĂ© et infini est formĂ©e d'une suite de mĂ©ditations mĂ©taphysiques, gravitant autour de trois thĂšmes fondamentaux le dĂ©sir mĂ©taphysique et l'idĂ©e de transcendance, l'expĂ©rience irrĂ©cusable de la sĂ©paration et la possibilitĂ© du discours, le rapport entre vĂ©ritĂ© et justice. Aux antipodes du spinozisme, LĂVINAS revient Ă l'intuition centrale de PLATON, qui place le Bien au-dessus de l'ĂȘtre et de l'essence De la RĂ©publique. En faisant sienne cette intuition, et en l'Ă©tayant par des descriptions phĂ©nomĂ©nologiques, il devient un mĂ©taphysicien, sans doute, de l'avis de Jean GREISCH par exemple, "peut-ĂȘtre le plus grand des mĂ©taphysiciens issus de la tradition phĂ©nomĂ©nologique"."Autrui me regarde" est l'Ă©noncĂ© qui forme le coeur du livre, dĂ©veloppĂ© dans la longue analyse intitulĂ©e "Le visage et l'extĂ©rioritĂ©". Ce qui se montre dans l'Ă©piphanie du visage, "signification sans contexte", ce n'est rien d'autre que le concept de transcendance, c'est-Ă -dire l'idĂ©e d'infini, elle que DESCARTES l'a exposĂ©e dans la troisiĂšme MĂ©ditation mĂ©taphysique. L'extĂ©rioritĂ© fonde ici une dĂ©fense paradoxale de la subjectivitĂ©, ancrĂ©e directement dans la responsabilitĂ© "infinie" pour autrui. Tout au long de l'ouvrage, on voit se dĂ©ployer l'idĂ©e nouvelle de "la subjectivitĂ© comme accueillant Autrui, comme hospitalitĂ©". Autrui et non Dieu, est l'absolument autre. Alain GREISCHLa partie phĂ©nomĂ©nologique de l'ouvrage chercher Ă explorer les divers aspects de cette "intrigue" Ă©thique qui noue le moi Ă autrui. Elle revĂȘt la forme d'un triptyque, dont le panneau central est formĂ© par la description de l'Ă©piphanie du visage d' amont, LĂVINAS dĂ©crit mĂ©thodiquement les diverses manifestations phĂ©nomĂ©nales qui constituent la sphĂšre du MĂȘme la jouissance, la demeure, la caresse, l'Ă©conomie... On y dĂ©couvre un Ă©goĂŻsme rĂ©fractaire Ă tout systĂšme et Ă toute reprĂ©sentation, celui de la jouissance. En contrepoint, la rencontre avec le visage d'autrui introduit une rupture radicale, et la seule altĂ©ritĂ© non formelle qu'il nous soit donnĂ© de reconnaitre. Ni l'altĂ©ritĂ© du moi et du monde, ni la relation Je-Tu telle que la dĂ©crit Martin BUBER 1878-1965, philosophe, conteur et pĂ©dagogue israĂ©lien et autrichien voir son ouvrage de 1923, Je et Tu, Aubier-montagne, 1996, ne sauraient en tenir lieu, car une conception purement dialogue de la "rĂ©ciprocitĂ© des consciences" mĂ©connait l'asymĂ©trie fondamentale de la relation aval de sa description de l'Ă©piphanie du visage, LĂVINAS analyse les structures de sens qui nous entrainent au-delĂ du visage, tout en le prĂ©supposant, telles que la relation pĂšre-fils, la fĂ©conditĂ©, la vie en sociĂ©tĂ©. Alain GREISCHEmmanuel LĂVINAS, TotalitĂ© et infini, Essai sur l'extĂ©rioritĂ©, Le Livre de poche, 1990, 352 WYBRANDS, TotalitĂ© et infini d'Emmanuel LĂ©vinas ; Alain GREISCH, LĂ©vinas, dans Encyclopedia Universalis, 2014. LĂ©vinas, Philosophes et philosophie, Tome 2, Nathan, 1992. Published by GIL - dans OEUVRES
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